2010 : avec mon sténopé, cet outil primitif, j’ai exploré une île méditerranéenne : la Corse que j’ai fait résonner en images avec les contours d’un jardin, des bribes buissonnières d’un album de famille. Entre géographie et rêve, j’ai voulu créer un îlot de résistance aux flux, à la vitesse, à la destruction. Il me paraît aujourd’hui essentiel de redonner au corps une écoute, un silence, une place vivante dans la nature, en lien avec les éléments : la roche, l’eau, la poussière, le monde végétal et minéral, les fleurs, le vent, la pluie.
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